PETITES MYTHOLOGIES

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• PETITES MYTHOLOGIES
• 2024-03-08T10:00:00+01:00
• 2024-06-23T18:00:00+02:00
• Galerie noire Sélection d’estampes et de dessins : Petites mythologies

• • Quand Du 08/03/2024 10:00 au 23/06/2024 18:00 (Europe/Brussels / UTC100)
• Contact La Boverie +32 (0) 4 238 55 01 www.laboverie.com/
• Organisateur La Boverie
• Localisation La Boverie
• Publics cibles Tout public
• Catégories d'évenements Exposition
• Type de réservation Réservation possible
• Tarifs Visite incluse dans la collection permanente
• Billetterie https://billetterie.laboverie.com
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Sélection d’estampes et de dessins : Petites mythologies 

Déesses, dieux, demi-dieux ou héros, les divinités de la mythologie gréco-romaine et leurs représentations sont désormais enracinés dans les esprits et l’imagerie européenne, et ce, depuis la Renaissance. 

Les sources d’inspiration primitives se concentrent autour des écrits d’Homère (les épopées de l’Illiade et de l’Odyssée), mais aussi d’Hésiode (la Théogonie). Les Métamorphoses du poète romain Ovide inspireront également les artistes et leurs commanditaires. Que ce soient des figures de divinités porteuses de symbolique, ou des épisodes mythologiques à destination moralisatrice, chaque représentation active les imaginaires. Icare se brûlant les ailes en volant trop près du soleil, la chute de Phaéton (Phaethon) ayant emprunté le char solaire de son père, les exploits du héros Hercule (Heraklès) ou encore les intrigues, imprudences ou aventures amoureuses de Jupiter (Zeus) ou de Vénus (Aphrodite). 

L’objectif de cette sélection est de présenter la diversité, mais aussi la récurrence des thèmes représentés dans les collections du musée, par les artistes du 16 e au 19 e siècles.

Les thèmes mythologiques sont même à la base du répertoire iconographique de la majorité des artistes des 16 e et 17 e siècles. L’oeuvre de Lambert Lombard ou celle de Lambert Suavius sont particulièrement prolifiques à cet égard. Ce culte de l'Antiquité qu'entretiennent les deux artistes se traduit dans des études de drapés, leur goût pour les ruines, mais aussi dans de remarquables études anatomiques. Pour d'autres artistes exposés dans la Galerie Noire, l'influence du voyage en Italie sert un nouveau répertoire iconographique qui se nourrit essentiellement de la mythologie romaine. La vie à Rome est l’occasion pour les artistes de copier et rendre hommage à leurs contemporains italiens, Annibale Carrache, Le Dominiquin, Le Bernin, Raphaël... L’expérience italienne est également, pour les artistes du Nord de l’Europe, l’occasion de copier la statuaire antique, appréciée dans la Galerie du Belvédère, au Capitole, etc. L’étude anatomique des corps antiques fait partie intégrante du cursus académique des artistes italiens, comme étrangers. La mythologie est prétexte aux nus antiques ; ainsi, parmi d’autres, les figures d’Hercule Farnèse, d’Apollon du Belvédère et de Vénus du Capitole peuplent fréquemment les ateliers d’artistes dès le 16 e siècle.